Sida… et autisme: le Professeur Luc Montagnier continue ses recherches.

 

Dimanche 7 juillet 2013

Pr Luc Montagnier
 
Santé : le Nobel de médecine, Luc Montagnier espère toujours « guérir le sida »
Recueilli par SOPHIE GUIRAUD
 
Le professeur Luc Montagnier, 81 ans, et chercheur invétéré. (MAX BÉRULLIER)
Découvreur du virus du sida il y a trente ans, Luc Montagnier, le Nobel de médecine participe à un congrès scientifique à La Grande-Motte.
On vous connaît pour la découverte du virus du sida. Vous venez discuter de l’application de la stréboscopie à la médecine. La lumière livre des informations capitales…
Si le virus du sida a été découvert il y a trente ans, c’est aussi aujourd’hui le 60e anniversaire de la découverte de la double hélice d’ADN. En utilisant la lumière, on peut étudier les changements de l’eau, élément fondamental de la vie, et de la structure d’ADN. On peut détecter des émissions d’ondes correspondant à la présence de virus ou de bactéries. En médecine, en analysant le sang ou le plasma, on peut détecter les ondes électromagnétiques produites par la maladie de Parkinson, la sclérose en plaque…
Et pour le sida ?
On détectera de cette façon le réservoir de virus qui échappe aux traitements par trithérapie. On pourra mesurer l’efficacité du traitement et proposer un traitement complémentaire pour éradiquer l’infection.
Cette technique permettra aussi peut-être d’identifier des cofacteurs de développement de la maladie, la présence de bactéries qui accélérerait la transmission du virus. C’est capital parce que la situation actuelle ne sera pas longtemps tenable.
C’est-à-dire ?
Les phénomènes de résistance aux traitements vont se multiplier, et il faut savoir que si on vit désormais avec la maladie, on paye aussi les conséquences de ses effets indirects, on meurt plus de cancers et de maladies cardiovasculaires.
Cette piste vous paraît plus intéressante que celle du vaccin ?
Les échecs répétitifs des tentatives de vaccins s’expliquent peut-être par ces résistances. Pour éradiquer le sida, le traitement sera forcément complexe.
La stréboscopie vous intéresse aussi pour soigner l’autisme, votre combat actuel ?
Il s’agirait de travailler sur les origines microbiennes de l’autisme.
C’est un sujet très controversé qui vous vaut les foudres de la communauté médicale…
Par ignorance. Moi, j’ai les faits. Des analyses effectuées chez des personnes autistes montrent la présence de microbes spécifiques.
Par un traitement adapté dans le tout jeune âge avec des associations d’antibiotiques, on améliore très sensiblement la situation de plus de 50 % des enfants. Ces recherches sont menées au sein du groupe Chronimed, auquel participent une vingtaine de cliniciens en France. Je suis écœuré. J’enrage qu’on ignore ainsi la vie d’enfants, le drame de parents. Pourquoi accepte-t-on les associations d’antibiotiques pour traiter le virus du sida, et pourquoi est-ce que ça ne marcherait pas pour soigner des enfants autistes ? On touche là à des chasses gardées. En France, la médecine s’est un peu figée.
Ces recherches vous mobilisent plus que la recherche sur le sida ?
Je n’oublie pas le sida. Aujourd’hui, j’espère ne pas être seulement l’homme qui a découvert le virus du sida. J’espère être aussi celui qui guérira le sida, qui tuera le virus. Les nouvelles technologies peuvent nous y aider.  Cliquez ici
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