Compte – rendu du Café – Lyme d’Orléans du 24/10/18

Un nouveau « Café-Lyme » a eu lieu à Orléans, le 24 octobre en présence de 3 intervenants très intéressants. 

Tout d’abord deux conférenciers naturopathes qui ont pris l’habitude de travailler ensemble : Brigitte Morin et Jean-Paul Hardy.

Brigitte était médecin pédiatre à ses débuts, puis elle s’est engagée dans la médecine humanitaire et est devenue médecin du travail.

Après ce long cursus, insatisfaite des réponses de la médecine actuelle, elle se tourne vers la Naturopathie.

 

Jean-Paul est un agriculteur qui, à la suite de problèmes de santé personnels, non résolus par la médecine classique, se sentant laissé pour compte devant « son éternelle asthénie », se prend en charge en se tournant lui aussi vers la Naturopathie.

Dans un premier temps, il l’étudie pour lui-même, mais, au fur et à mesure, et pendant plusieurs années, se met à étudier cette discipline de façon beaucoup plus approfondie.

Après avoir modifié la façon de cultiver son jardin, il se met à l’écoute des gens pour les aider dans leur démarche thérapeutique.

 

En fait, tous les deux, et par des voies différentes, sont arrivés aux même conclusions : la santé est un équilibre qu’il faut entretenir par une alimentation appropriée, riche en végétaux non traités issus des souches anciennes qui sont beaucoup plus riches en micro nutriments, vitamines , anti oxydants, etc…, que les variétés actuelles issues d’hybridations et mutations qui, certes font des jolis légumes ou fruits, faciles à conserver, à faire pousser, mais sont devenus des aliments creux vidés de leurs substances nutritives, vitamines , etc.. et qui n’ont plus les mêmes vertus.

L’approche « naturopathique », s’occupe avant tout de l’individu et de ses déséquilibres nutritionnels plutôt que de trouver un traitement pour une maladie. On s’aidera de la phytothérapie et de l’aromathérapie en plus de la nutrition pour redonner un équilibre aux patients perturbés dans leur état de santé.

Troisième intervention de Catherine Rollin.

Cette conférencière, médecin homéopathe et ostéopathe, nous a expliqué sa façon d’aborder un malade « lymé ».

Elle fait un abord énergétique du patient dans sa globalité, en étudiant les perturbations énergétiques liées aux symptômes de sa maladie.


Elle ne fait pas une démarche diagnostique fondée sur des examens de laboratoire. Elle procède à l’examen des pouls chinois ou RAC (réflexe Auriculo-Cardiaque décrit par le Dr Nogier fondateur de l’auricule médecine). Cette méthode permet de tester les symptômes et les traitements homéopathiques proposés au patient.


Il faut répéter ces tests pour adapter ou ajuster la dilution homéopathique en fonction des résultats obtenus.


Cette façon de procéder nécessite une véritable confiance entre le patient et le médecin, il n’y a pas de recette thérapeutique univoque pour traiter une maladie. Elle s’occupe de la globalité du malade, c’est là, la limite de cet abord qui ne peut pas être transposé d’un patient à un autre et qui est opérateur dépendant.


Même s’il nous manque des outils, un vocabulaire adapté et une méthode reproductible pour évaluer les perturbations énergétiques d’un patient, il s’avère qu’ une proportion importante de malades y trouve leur compte.

Espérons que l’on puisse, un jour, expliquer cela aux sceptiques ! En attendant des preuves scientifiques, il nous faut admettre que cela fonctionne dans suffisamment de cas pour que ce soit « mieux que de ne rien faire » pour traiter les maladies, dont celle de Lyme que nos détracteurs décrivent comme étant « imaginaire » !

Les intervenants de ce jour ont encore beaucoup de choses à nous apprendre, c’est pourquoi nous pensons leur demander de nous retrouver pour un autre « café-Lyme ».

Les malades présents étaient très à l’écoute, ils sont repartis surpris, mais très satisfaits.  

Un grand merci à tous les trois ainsi qu’aux malades qui se sont déplacés.

Pour l’équipe Loiret-Centre

Armelle, Sonia, Maïté et Gérald

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